La parution du dernier article sur le projet de nouvelle école a visiblement provoqué un certain nombre de discussions et a permis de faire émerger plusieurs témoignages qui vont tous dans le même sens : aussi incroyable que cela puisse paraître, notre municipalité serait restée bloquée sur sa volonté première de construire des bâtiments pour le privé avec l' argent public ! Tous le monde sait que la loi l' interdit strictement depuis 1905 (106 ans !), le préfet l' a rappelé à l' équipe municipale ainsi que le président du Conseil Général maintenant Garde des Sceaux, l' Inspectrice d' Académie, l' Inspecteur de l' Éducation Nationale, les Délégués Départementaux de l' Éducation Nationale, les enseignants et parents d' élèves, des citoyens actuellement non-parents d' élèves.
La seule conclusion qui semble en avoir été tirée serait donc la décision de passer de la lumière à l' ombre et de faire avancer le projet en souterrain, croyant naïvement que le fait accompli suffirait pour outrepasser la loi. Ceci explique évidemment le refus, qui semblait absurde, d' impliquer dans le projet les gens qui sont les mieux placés pour assurer sa réussite, ainsi que l' absence d' information de la population. Cela explique aussi l' absence de réponse faite à la directrice de l' école communale chaque fois qu' elle demande où en est le projet de nouvelle école.
Outre les problèmes et questions déjà soulevés dans l' article précédent, cette situation en pose d' autres , plus généraux, comme l' ambiance ainsi créée dans la commune ou la question suivante : comment une municipalité qui choisit délibérément de violer une des lois fondamentales de la République peut-elle être crédible quand elle demande aux citoyens de respecter tel ou tel règlement ou décision ?
Il faut maintenant sortir de cette impasse . Aucune décision (officielle) n' a été prise, aucune somme d' argent engagée. On peut donc sans problème reprendre les choses à la base et de façon saine selon le seul processus qui garantit la réussite et qui est appliqué par la plupart des municipalités.
Sylvain COSTET