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2 février 2013 6 02 /02 /février /2013 15:21

     vue-ecole.JPG

      Ce vendredi 1er février 2013 a eu lieu une réunion publique pour présenter le projet de nouvelle école.

      Devant un public d' environ 30 personnes , le groupe de travail et l' architecte ont présenté  les plans et  des images de synthèse  permettant d' en  visualiser l' aspect futur  et ont répondu aux questions de l' assistance. 

      On en est au dépôt du permis de construire, pour un début des travaux prévu en juillet et une mise en service  espérée à la rentrée de septembre 2014.

 

Sylvain COSTET

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18 décembre 2012 2 18 /12 /décembre /2012 14:42

plan

       Où en sommes-nous depuis la réunion publique du 27 avril (rappel: CR réunion publique sur l' école  )?

      Les citoyens s' interrogent, des bruits circulent. Pour couper court, voilà ce qu' on peut dire de la situation à ce jour, en attendant la nouvelle réunion publique annoncée par la municipalité pour le 1er février.

       D' abord, les velléités de travailler en commission large n' ont pas duré longtemps, le groupe a très vite  été considérablement réduit et les réunions suivantes se sont tenues en comité restreint de 6 ou 7 personnes  architecte compris.

       De réunion en réunion, l' architecte a modifié et amélioré ses esquisses, au fil des demandes des membres du groupe de travail mais aussi du Conseil Municipal à qui elles ont été présentées lors des réunions (publiques). On remarquera qu' on aurait épargné quelques aller-retour en élaborant dès le départ un cahier des charges précis (voir article précédent  Construction d' école ...  ) et en impliquant davantage de personnes compétentes (dden par exemple), comme le font notamment les autres municipalités du canton qui ont (ou ont déjà réalisé ) des projets de construction ou rénovation d' école. 

         La dernière en date de ces esquisses, présentée lors de la séance du 13 décembre courant, est néanmoins satisfaisante et devrait permettre de réaliser une école agréable et fonctionnelle. Garderie et cantine seraient intégrées dans le bâtiment.

        Il faudra encore que  l' architecte affine le projet en réalisant un véritable plan à partir des esquisses.

       Il reste quelques questions débattues lors de la réunion du Conseil de ce 13 décembre, mais non tranchées : 

•  Faut-il inclure dans ce projet la micro-crèche évoquée lors de la réunion publique du 27 avril ?

•  En cas de réponse positive, faut-il construire pour elle un bâtiment neuf ou la loger dans un local déjà existant, aménagé de façon adéquate ?

•  Le coût définitif de la construction ne peut évidemment pas être encore connu à ce stade du projet, notamment parce qu'il dépend en partie de la question de la micro-crèche.

        On remarque enfin que le problème du transport scolaire, pourtant présenté le 27 avril comme "restant à travailler",  n’ a jamais été abordé en séance du Conseil Municipal qui ne semble pas avoir conscience de l’ aspect crucial de cette question et de la nécessité de s‘ en préoccuper longtemps à l‘ avance ...

      Sylvain COSTET

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8 mai 2012 2 08 /05 /mai /2012 23:01

Compte-rendu officiel de la réunion publique du 27 avril

REUNION PUBLIQUE

CONSTRUCTION D’UN GROUPE SCOLAIRE PUBLIC

VENDREDI 27 AVRIL 2012

PÔLE D’ANIMATION

Compte rendu de la réunion

Une réunion publique était organisée ce vendredi 27 avril 2012 à 19h00 au pôle d’animation, afin de présenter le projet de construction d’un groupe scolaire public.

Public : 42 personnes

L’ensemble du groupe de travail sur ce projet était présent :

Janine VIRICEL, Guy RAGEY, Claude GOY, Jean-Marc BRUYAS, Patrick CHILLET, Fabrice BOUCHUT,

Karine BARRON, Jean-Pierre AVENIER, Josette FAYOLLE, Jeanine PHILIS, Anne-Marie POIROT, Régis GUINAND, Christiane FONT, pour les élus municipaux ;

Franck GUILLON et Mickaël THIZY pour les représentants de parents d’élèves ;

Christel LEPERLIER pour la commission école ;

Elodie CHIPIER et Gaëlle TAMISIER pour l’équipe enseignante.

 

Madame le Maire présente le projet. Un support informatique est projeté aux 42 participants à cette réunion.

Madame le Maire introduit la réunion sous l’angle de la communication autour de ce projet : la

communication n’a pas toujours été claire jusqu’à présent. C’est pourquoi l’équipe municipale a

décidé :

1. De constituer un groupe de travail élargi sur le projet, et de mettre en ligne sur le site

internet de la commune les comptes-rendus de ces rencontres. Ces comptes-rendus sont

également affichés à Larajasse, L’Aubépin et Lamure.

2. D’organiser une réunion publique d’information

3. D’élargir la concertation à toutes les personnes impactées par le projet.


Madame le Maire présente ensuite le déroulement de la réunion, qui se fera en 4 étapes :

1. Présenter les éléments de contexte qui ont permis d’aboutir à la décision de construire un

groupe scolaire public neuf à Larajsse ;

2. Présenter le cahier des charges pour une équipe de maîtrise d’oeuvre ;

3. Faire part des pistes de travail restant à travailler ;

4. Temps de questions / réponses.

 

Partie 1 : les éléments de contexte

a) La réalité des chiffres

- 2 études de professionnels sur l’aménagement urbain : programmiste / architecte,

urbaniste

- Taux de croissance démographique soutenu : 1 371 habitants en 1990 => 1 748 habitants en 2010

- Croissance annuelle de la population au PLU : +1.2 % / an

- 95 naissances entre 2008 et 2011

- 46 constructions neuves entre 2008 et 2011

Dynamisme communal = élément de décision

b) La réalité de l’aménagement urbain

- Equipements publics et privés satisfaisants : mairie, pôle d’animation, bibliothèque,

gymnase, commerces, parc locatif, artisans, pôle médical, …

- Polarité de l’aménagement urbain sur la commune et territoire vaste

- Elaboration du SCOT : Schéma de Cohérence Territoriale = notion de commune

centre bourg avec regroupement des équipements publics

Concevoir un aménagement urbain cohérent présent et futur = élément de décision

c) La réalité des faits

- Construction neuve d’école publique = opération subventionnée

- Dynamisme scolaire : ouverture de classe à la rentrée de septembre 2011

- Inadaptation du bâtiment abritant actuellement l’école publique à Lamure : petites

salles de classe, pas de bureau de direction, pas de salle des maîtres, garderie et cantine inadaptées

- Normes accessibilité 2015

- Normes thermiques 2012

- Coût de la réhabilitation du bâtiment actuel : 2 500 €/m² pour 350 m² au total (coût

demandé : 1 800 €/m² pour 800 m² surface utile pour le nouveau bâtiment)

- Maîtrise foncière du terrain d’assiette de la future construction

- Equipements au bourg de Larajasse : gymnase, bibliothèque

Prendre en compte toutes les contraintes de fait et les contraintes règlementaires = élément

de décision


d) Les éléments décidés

1. Construire un bâtiment public neuf

2. Construire ce bâtiment dans le centre bourg de Larajasse

 

Partie 2 : Le projet

a) La méthodologie

Réflexions au sein du groupe de travail élargi : élus, commission école élargie, équipe

enseignante, inspection académique, représentants des parents d’élèves

Constitution d’une équipe de maîtrise d’oeuvre : a minima compétences en architecture,

structure, fluides et économistes. Selon le projet, bureau d’étude acoustique, visuel, …

+ étude de sol, bureau de contrôle accessibilité et sécurité

b) Le calendrier

Objectif = ouverture septembre 2014 :

- Equipement scolaire satisfait rapidement

- Type d’équipement encore subventionné

- Construction avant l’approbation du SCOT

c) Le cahier des charges

Cahier des charges qui ne rentre volontairement pas dans les points de détail (surfaces par

exemple) pour laisser l’entière liberté à l’équipe de maîtrise d’oeuvre, tout en respectant les

volontés exprimées en groupe de travail :

- Bâtiment fonctionnel

- Bâtiment adapté et adaptable

- Pôle scolaire global : scolaire et péri-scolaire

- Bâtiment développement durable

- Confort acoustique et visuel

Fil conducteur = le bien-être et la sécurité des enfants et de toutes les personnes travaillant dans le bâtiment

Partie 3 : Les perspectives

Pistes de travail restant à travailler :

- Les transports scolaires

- Le fonctionnement de la cantine

- Le fonctionnement du péri-scolaire : garderie et éventuelle micro-crèche

- Quel avenir pour le bâtiment de l’école à Lamure ?


Ces pistes de travail devront être travaillées avec tous les acteurs concernés. Par exemple, une vaste concertation auprès des habitants de Lamure sera effectuée sur le devenir voulu du bâtiment occupé par l’école actuellement.

Partie 4 : Le débat

1. Parmi le public présent, de nombreux murataires s’inquiètent du devenir de leur « village ».

Le transfert de l’école au bourg de Larajasse fait craindre une baisse du dynamisme.

L’enjeu de la réhabilitation du bâtiment abritant actuellement l’école est très fort : la réussite

de cette opération permettra la continuité de la vie murataire. De la concertation qu’entend

mener la municipalité auprès des murataires est attendu un maximum de propositions,

d’idées, qui correspondront aux aspirations des personnes habitant Lamure.

2. Le choix d’implanter la future école publique au bourg de Larajasse est discuté : trajet

scolaire à effectuer, temps de midi non partagé, travail des assistantes maternelles perturbé,

Présentés en première partie de réunion, les éléments de contexte ayant abouti à la décision

de construire une école neuve au bourg de Larajasse sont nombreux :

- Rappel des chiffres

- Rappel de l’aménagement urbain

- Rappel des faits

L’équipe municipale a la responsabilité d’anticiper les besoins et les obligations de l’ensemble

de la population de Larajasse. Objectif = doter la commune de Larajasse d’équipements

publics performants sur son propre territoire.

La commune est très vaste et de nombreux hameaux sont éloignés du centre « administratif »

de Larajasse.

Polarisation au niveau du SCOT = avoir une vision à long terme du devenir et des possibilités

communales dans un contexte où l’Etat développe l’intercommunalité.

Mutualisation des services : cantine et garderie péri-scolaire. Rationalisation des coûts.

Choix d’une assistante maternelle = en priorité le bien être des enfants.

Le devenir du personnel de garderie et de cantine reste à solutionner. Il s’agit de la prochaine

étape de travail.

3. La question du coût de cet aménagement est également soulevée.

La crainte d’une augmentation des impôts locaux n’est pas justifiée eu égard à ce projet ; la

commune de Larajasse est plutôt en bonne santé financière.

Un chiffrage du coût de réhabilitation du bâtiment de l’école actuelle à Lamure s’élève à

environ 2 500 € le m². c’est un coût élevé qui prend en compte la remise aux normes du

bâtiment actuel, ainsi que la création de deux salles de classe supplémentaire, et la réfaction

de la cour d’école. Le déménagement des enfants pendant le temps des travaux n’est pas

évalué.

Le projet de construction du nouveau groupe scolaire public devra s’effectuer à environ 1 800

€ le m².

Les travaux déjà effectués sur le bâtiment à Lamure sont une plus-value pour une réaffectation de cet immeuble.

 

A l’issue de ces échanges, l’ensemble des participants est convié à un apéritif.

Fait à Larajasse, le 27 avril 2012

 

 

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28 février 2012 2 28 /02 /février /2012 10:26

 

La municipalité a décidé de la construction d’une école publique au village de Larajasse.

Je trouve que c’est un beau et grand projet qui est indispensable lorsqu’on sait la situation de l’école privée de Larajasse (locaux saturés et pas forcément très fonctionnels, vieux bâtiment dont l’état n’est pas au mieux, mise à disposition gratuite sans bail et donc pouvant être remise en cause…). Sans douter un seul instant de la qualité de l’enseignement dans cet établissement et de la forte implication des parents dont j’ai pu constater souvent la réalité, sans intention aucune de rallumer une guerre scolaire entre privé et public, étant très attaché à l’école publique, laïque et gratuite, je trouve que c’est un progrès que les habitants de Larajasse aient un réel choix et que les enfants puissent bénéficier de locaux neufs et fonctionnels.

La municipalité précédente dont je faisais partie, avec Paul Bordet comme Maire, avait d’ailleurs déjà réfléchi à ce projet et en avait relevé la nécessité. Notre réflexion assez informelle plaçait cette école sur le terrain au-dessus du Pôle d’animation. Il nous semblait que la proximité avec le Pôle et toutes ses infrastructures (aménagement des voies d’accès, parking…) était une bonne chose, avec la nécessité d’y ajouter une voie piétonne sécurisée venant du village. Cette donnée était intégrée dans la dernière modification que nous avions faite du POS.

La municipalité actuelle a donc pris la décision de construire cette école, et je répète que j’y suis totalement favorable. Je souhaite cependant faire des remarques sur deux aspects : la phase de préparation et de réflexion et l’école publique actuelle située à Lamure.

Phase de préparation et de réflexion

Cette phase est indispensable car toute décision prise aura des conséquences aussi bien à court terme qu’à long terme. Il faut étudier tous les paramètres actuels, essayer de prévoir l’évolution de ces paramètres dans le temps. Pour cela, il n’est pas inutile de prendre le temps de la concertation la plus large avec la population et les professionnels de l’éducation, de la visite d’autres écoles, et d’une étude approfondie. Ne doutant pas que la municipalité soit dans cette démarche, je me permets de pointer quelques questionnements à l’appui de mon expérience sur le sujet :

 A-t-on pris en compte les nuisances que peut apporter une école installée en plein centre d’un village en termes de bruit et de circulation ? Le terrain disponible est-il suffisant par rapport aux besoins actuels (bâtiment, cours, parking) et à toutes les évolutions possibles d’effectifs ? 

 Une étude a-t-elle été faite pour définir le nombre de classes nécessaire maintenant, demain, après-demain ? Pour cela, il faut étudier les effectifs actuels des deux écoles par âge des enfants, relever dans les résultats du recensement et la connaissance de la population le nombre de naissance prévues et le nombre actuel d’enfants de 0 à 3 ans. Il faut étudier, en fonction des lotissements existants et des habitations, le taux de vieillissement des occupants et le taux moyen de renouvellement soit des propriétaires, soit des locataires. Il faut mettre en parallèle la politique foncière de la municipalité, qui peut s’exprimer notamment par le PLU récemment adopté, par ses projets éventuels de construction ou de rénovation de logements, par ses actions ou non actions pour une certaine maîtrise du coût des terrains à bâtir, avec le nombre possible de famille nouvelle pouvant s’installer sur la commune et le nombre d’enfants pouvant être scolarisés.

 A-t-on fait une étude sur l’origine géographique des élèves actuels, aussi bien sur le territoire de la commune que sur les communes voisines ? Sait-on le nombre d’enfants de la commune scolarisés sur d’autres communes et les raisons pour lesquelles ils le sont (en étudiant les demandes de dérogation) et donc, peut-être, sur les possibilités qu’ils reviennent sur Larajasse grâce à cette nouvelle école qui améliorera les conditions de scolarité ?

 En liaison avec le point précédent, a-t-on fait une étude pour savoir le nombre de cars qui amèneraient des élèves à l’école et le nombre de voitures particulières, tous ces véhicules arrivant bien sûr toutes au même moment au même endroit ? Ce point est extrêmement important car il peut y avoir très vite une saturation qui est toujours source d’insécurité et d’inconfort.

A ces questions, j’ajoute quelques remarques concernant les locaux. Elles sont sans doute évidentes, mais je les fais quand même, au cas où. 

L’aménagement d’une classe maternelle et d’une classe élémentaire n’est pas le même. Il faut donc bien prévoir le nombre de classes de chaque niveau avec une certaine marge. Les maternelles ont besoin d’une salle de motricité assez grande et d’une salle couchette elle aussi suffisante pour les 3 et 4 ans. Les cours maternelle et élémentaire doivent être séparées et aménagées différemment. Une école se doit d’avoir une salle informatique aménagée et équipée pour qu’une classe entière puisse y travailler. Le directeur ou la directrice doit avoir un bureau indépendant mais avec une ouverture sur sa classe. En plus des cours, il est bien d’avoir un espace qui permettrait le jardinage avec les enfants.

Quand j’étais directeur de l’école publique de St Martin en Haut, j’ai participé activement aux discussions avec l’architecte pour la construction de l’école rue Croix Bertrand. Nous avions demandé et obtenu qu’il y ait toujours une salle atelier entre deux classes et commune aux deux. Il vaut mieux, à mon avis et l’ayant vécu, cela qu’une salle arts plastiques.

Il faut, dans l’école, une salle assez grande pour accueillir tous les élèves pour des activités comme la chorale, des goûters communs pour certaines occasions (par exemple carnaval, l’accueil de correspondants…), des réunions avec tous les parents de l’école…

Le péri scolaire doit avoir ses propres salles et son propre matériel pour éviter bien des conflits et pour le confort des responsables de ce péri scolaire.

Et il y a bien sûr la salle de restauration qui doit permettre aux enfants qui mangent à la cantine (A-t-on fait l’étude sur leur nombre actuel et à venir ?) de le faire dans de bonnes conditions (place, bruit, convivialité…).

J’espère également que ce sera un bâtiment exemplaire en termes d’éco-habitat (matériaux, isolation, chauffage…). 

Ecole de Lamure

Avec la construction d’une nouvelle école à Larajasse, je suis favorable à ce qu’il reste, dans le bâtiment actuel de l’école à Lamure, des classes. Je suis donc favorable que l’école publique de la commune de Larajasse, qui n’aura qu’une direction, ait deux lieux de scolarisation : le village de Larajasse avec le bâtiment neuf et le village de Lamure avec le bâtiment existant.

Les raisons de cette prise de position n’ont rien à voir avec une problématique de village que certains voudraient réveiller. Je vais simplement au bout de mes convictions pédagogiques au service de l’enfant. Ces convictions sont nourries de mes expériences pratiques d’enseignant : 17 ans dans la classe unique de l’Aubépin, 10 ans directeur de l’école publique de St Martin en Haut qui est passé, durant ces 10 ans, de 4 classes à 9 classes, et actuellement et depuis près de 5 ans directeur d’une école à 15 classes à Corbas. J’ai été un des fondateurs de la Fédération Nationale de Défense et de Promotion de l’Ecole Rurale dont j’ai été le secrétaire national durant 2 ans. Je suis un des fondateurs des Centres de Recherche des Petites Structures et de la Communication. Avec d’autres, j’affirme qu’une école au service de l’enfant doit être une petite structure hétérogène proche de son milieu.

Une petite structure, c’est une école entre 1 et 4 classes. Hétérogène veut dire que différents âges sont mêlés dans des classes dites multi-âges. Je ne veux pas expliquer en détails ici pourquoi c’est la meilleure solution, ce serait trop long, et je renvoie ceux que ça intéresse vers les deux livres que je viens d’écrire sur ce sujet. Je citerai juste quelques mots importants : sécurité affective indispensable à tout apprentissage, individuation psychique et collective, inter-relations et rôle primordial des communications dans les processus d’individuation et de construction des langages, reconnaissance, coopération, appropriation active et durable des savoirs et compétences, construction de sa pensée propre, le temps et la continuité, l’inscription du mouvement d’individuation et d’apprentissage dans une histoire personnelle et collective…

Je conçois qu’il soit difficile de comprendre cela, d’autant plus que cela est à l’opposé de l’individualisme et de la compétition qui sont les bases de l’école actuelle. Nous en voyons malheureusement les conséquences chaque jour. 

Oui, cette solution coûterait plus cher. Mais combien coûte, sur un long terme, à une société, un enfant qui n’a pas pu se construire, se structurer correctement, qui n’a pas fait des apprentissages durables ? Combien coûtent, sur un long terme, à une société, les violences diverses, qui n’apparaissent qu’avec les grands groupes, quand elles touchent les enfants ? 

Oui, il faudrait trouver des solutions pour la cantine et le péri-scolaire. C’est tout à fait possible.

Oui à une école publique à Larajasse, au service de l’enfant, éclatée en deux lieux pour préserver des petites structures hétérogènes proches de leur milieu et du milieu de vie des enfants.

Jean-Michel Calvi


Pour ceux que ça intéresserait, je  donne les liens pour commander mes livres sur internet. Mais vous pouvez aussi vous les procurer à la librairie « Le sens des mots » à St Symphorien S/Coise.

 « Libérez l'école » : http://www.thebookedition.com/stats_banniere.php?action=clic&id=71801

« Ouvrir la fenêtre de l’école » : http://www.thebookedition.com/stats_banniere.php?action=clic&id=71958

 

 

 

 

 

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12 février 2012 7 12 /02 /février /2012 19:08

 

FERMETURE  DE  L'ÉCOLE  PUBLIQUE  DE  LAMURE   POUR    2014

 

 

REUNION   D'ÉCHANGE   D'OPINIONS    DES HABITANTS   DE LA COMMUNE   DE    LARAJASSE

 

le 03 MARS 2012    à      LA SALLE DES MURATAIRES

de   10H00  à  12H00.

 

 

LA  PRESENCE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  SE SENTANT  CONCERNÉES  DE  PRÈS  OU  DE  LOIN  EST  SOUHAITÉE   !!!!!

 

La  famille  TUAULT

 

 

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8 février 2012 3 08 /02 /février /2012 19:48

cabane_enfant_C_Rouveure.jpg

         Une réunion de commission "écoles" élargie, mais pas trop, et faussement dénommée "comité de pilotage",  a eu lieu le 9 janvier. Le compte-rendu en est accessible sur le site de la mairie. (cliquez ici : link )

        Pourquoi "faussement dénommé" ? Parce qu' un vrai Comité de Pilotage est constitué dès le début du processus et qu' il le pilote, comme son nom l' indique, ce qui ne veut évidemment pas dire qu' il empiète sur les prérogatives du Conseil Municipal à qui il revient de toutes façons  de prendre les décisions. De plus, pour être efficace, il doit faire appel à toutes les compétences nécessaires, ce qui n' est pas non plus le cas ici.  Une commission dont les membres n' ont, dans le domaine scolaire, pas plus de compétences que le commun des mortels et qui ne fait appel aux enseignants et parents uniquement  que pour les consulter sur des points de détail n' est pas un Comité de Pilotage.

 

         La démarche habituellement choisie par les municipalités car garante d' un résultat optimal est la suivante : 

1 - Le conseil municipal délibère puis prend la décision de construire une nouvelle école. Il crée un comité de pilotage du projet comprenant, outre des membres du conseil, toute personne susceptible d' apporter au projet (DDEN par ex ...). 

2 - Des études préliminaires sont menées (données démographiques, contexte scolaire, besoins, possibilités foncières et financières ....) 

3 - Un cahier des charges, le plus précis et complet possible, est élaboré. Il donne souvent naissance à un avant-projet. 

4 - Le conseil municipal valide le projet et le soumet à l' approbation du préfet qui prend avis de l' Inspection Académique. 

5 - Appels d' offre et choix du maître d' oeuvre 

6 - Réalisation (avec suivi des travaux par le cp) , réception 

7 - Mise en service et phase de mise au point. 

 

          Chez nous, déjà, le Conseil n' a jamais délibéré ni pris de décision

          Ensuite, vu la situation "spéciale" de notre commune en matière d' enseignement, il aurait été sage d' engager immédiatement une large consultation de la population afin de tout mettre sur la table et de peser le pour et le contre de chaque argument avant tout !  Il était bien temps ensuite de s' engager dans les phases suivantes. Çà aurait évité de voir apparaître des réactions d' incompréhension ou de rejet comme celle exprimée dans l' article précédent " fin de l' école de Lamure ?" .

 

        Le choix de l' emplacement et le dimensionnement annoncés dans le compte-rendu sont aussi très contestables, la liste de locaux et d' aménagements extérieurs trop succincts, les nombreux problèmes posés par l' éventuelle présence d' un restaurant scolaire ou d' une partie "petite enfance" ne sont pas abordés. On nous parle pourtant déjà de la rédaction d' un cahier des charges !

       On nous annonce même que l' architecte sera choisi avant la réunion publique, conçue comme une séance au cours de laquelle on annonce au bon peuple ce qu' on a décidé pour lui. 

 

      Cette histoire d' école, depuis le début, montre bien dans quelles impasses on peut arriver quand la démocratie est bafouée. 

Sylvain COSTET

 

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22 janvier 2012 7 22 /01 /janvier /2012 19:49

 

      En tant que jeunes parents de Lamure, nous sommes stupéfaits d'avoir eu comme information la fermeture de notre école publique d'ici la rentrée 2014.

Nous nous révoltons contre cette décision, non évoquée à l'ensemble des habitants de l'Aubépin, de Lamure et des villages autour, et qui nous prive d'un service de proximité.

      Nous voudrions en savoir plus afin d'être rassurés pour l'avenir de la vie de nos petits villages et de nos enfants....

La famille TUAULT.

 

 

 

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10 novembre 2011 4 10 /11 /novembre /2011 10:04

        Lors de la dernière séance du conseil d' école de l' école communale, le 18 octobre dernier, les représentants de la municipalité ont officiellement reconnu qu' on ne peut construire qu' une école laïque. Ils ont expliqué que les visites menées par une partie du conseil municipal n' étaient que des préliminaires au projet qui n' a pas encore démarré. Ils ont assuré que quand celui-ci démarrerait effectivement toutes les parties concernées seraient impliquées.

         DONT ACTE .

      Comme quoi il n' est pas inutile, et même nécessaire, de mettre la pression pour faire apparaître au jour ce qui n' est pas bien éclairé.

    Tout cela ne répond pas cependant aux questions posées par les déclarations intempestives de tel ou telle membre du Conseil Municipal ...

Sylvain COSTET

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3 octobre 2011 1 03 /10 /octobre /2011 09:37

               La parution du dernier article sur le projet de nouvelle école a visiblement provoqué un certain nombre de discussions et a permis de faire émerger plusieurs témoignages qui vont tous dans le même sens : aussi incroyable que cela puisse paraître, notre municipalité serait restée bloquée sur sa volonté première de construire des bâtiments pour le privé avec l' argent public !  Tous le monde sait que la loi l' interdit strictement depuis 1905 (106 ans !), le préfet l' a rappelé à l' équipe municipale ainsi que le président du Conseil Général maintenant Garde des Sceaux, l' Inspectrice d' Académie, l' Inspecteur de l' Éducation Nationale, les Délégués Départementaux de l' Éducation Nationale, les enseignants et parents d' élèves, des citoyens actuellement non-parents d' élèves. 

         La seule conclusion qui semble en avoir été tirée serait donc la décision de passer de la lumière à l' ombre et de faire avancer le projet en souterrain, croyant naïvement que le fait accompli suffirait pour outrepasser la loi.  Ceci explique évidemment le refus, qui semblait absurde, d' impliquer dans le projet les gens qui sont les mieux placés pour assurer sa réussite, ainsi que l' absence d' information de la population. Cela explique aussi l' absence de réponse faite à la directrice de l' école communale chaque fois qu' elle demande où en est le projet de nouvelle école.

         Outre les problèmes et questions déjà soulevés dans l' article précédent, cette situation en pose d' autres , plus généraux, comme l' ambiance ainsi créée dans la commune ou la question suivante : comment une municipalité qui choisit délibérément de violer une des lois fondamentales de la République peut-elle être crédible quand elle demande aux citoyens de respecter tel ou tel règlement ou décision ?

 

        Il faut maintenant sortir de cette impasse . Aucune décision  (officielle) n' a été prise, aucune somme d' argent engagée. On peut donc sans problème reprendre les choses à la base et de façon saine selon le seul processus qui garantit la réussite et qui est appliqué par la plupart des municipalités. 

 

Sylvain COSTET

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21 septembre 2011 3 21 /09 /septembre /2011 14:36

         À la fin de la dernière réunion du conseil, on a pu apprendre  incidemment au cours du tour d' horizon des commissions que le projet de nouvelle école chemine en souterrain. Curieusement, alors que pour la nouvelle bibliothèque ou le choix d' un logo pour la commune il semble important au Conseil d' impliquer les gens concernés, voire même pour la bibliothèque de les laisser mener eux-mêmes une grande partie du projet, l' école doit rester le terrain gardé d' un petit groupe , j' allais dire d' un petit clan !

           Or le petit comité en question n' a aucune compétence dans ce domaine et n' a visiblement aucune conscience de l' ampleur de la problématique. Il n' est que de les entendre raconter ce qui les a frappés dans les écoles qu' ils ont visitées et ce qu' ils y ont compris : on ne sait pas s' il faut  rire ou pleurer. Pourtant tout le monde devrait facilement concevoir qu' en visitant une école sans rien y connaître on ne peut que  passer à côté de l' essentiel. Mais pas eux. Il ne leur vient pas une seconde à l' esprit l' idée d' intégrer au processus des professionnels de l' enseignement qui savent ce qu' ils ignorent, ni les parents d' élèves de l' école actuelle qui sont pourtant concernés au premier chef ! Toutes les autres municipalités procèdent ainsi, en créant dès le départ un comité de pilotage englobant un maximum de compétences, seul gage de la réussite d' un tel projet. Pour ne parler que de notre canton, ça a été récemment le cas à St Martin, ça l' est en ce moment à St Sym et à Meys. Pourquoi pas chez nous ? La municipalité de Larajasse se conduit comme si elle croyait  qu' on peut procéder pour une école comme pour un local technique ou une stabulation : on en visite plusieurs, on prélève quelques idées à droite à gauche et c' est assez bon pour un bâtiment qui n' est après tout qu' un endroit où on range des gamins et des instits.

             Quel gâchis !  Moral car cette démarche bancale ne pourra aboutir qu' à un résultat bancal. Et financier : sachant que le budget d' un tel projet est d' environ 1,5 millions d' euros, ne serait-il pas grand temps de remettre les choses en place de manière à se donner les moyens d' obtenir ce qu' il est possible de faire de mieux dans notre contexte ? Ne serait-il pas non plus grand temps que les citoyens soient informés de ce qu' on fait de leur argent et qu' ils s' en préoccupent ?

Sylvain COSTET

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  • : Lieu de communication des citoyens de Larajasse. Il s'agit de partager l'information relative à la vie de la commune, de favoriser les échanges entre citoyens,voire d ëtre capables de faire des propositions pour améliorer nos conditions de vie actuelles et futures.
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Dates du Conseil Municipal

Les réunions ont lieu en général le jeudi à 20h30 au premier étage de la Mairie.
Ces réunions sont publiques, tout le monde peut y assister .N' hésitez pas, il y a toujours du public.
Dates 2010: , mercredi 10 novembre, jeudi 9 décembre.

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