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12 décembre 2011 1 12 /12 /décembre /2011 19:28

       " Le dimanche 27 mai 2012, les soeurs seront invitées à une cérémonie de bénédiction du colombarium "         

 

            Cette phrase (avec un o) apparaît noir sur blanc dans le compte-rendu de la réunion du  10 novembre dernier du conseil municipal .

           Le moins que l' on puisse dire , c'est que la municipalité de Larajasse est vraiment totalement imperméable à la notion de laïcité. Quelle que soit l' origine de cette initiative, et j' ose espérer, sans trop y croire,  qu' elle ne vient pas de membres du conseil .

 

          Puisqu' il le faut encore, rappelons une fois de plus que la France est une République laïque depuis 106 ans. Tout le monde connaît, ou devrait, l'article premier de la constitution : "La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale". La commune de Larajasse n' ayant pas encore fait sécession se trouve donc sous ce  régime, et son cimetière par voie de conséquence. Comme cela devrait aller sans dire mais va toujours mieux en le disant, la loi de 1905 précise : " Les cimetières sont des lieux publics où toute marque de reconnaissance des différentes religions est prohibée dans les parties communes" . C' est pour çà qu' il est interdit de mettre une croix au-dessus de l' entrée par exemple. Notons que sur ce point notre maire manque à ses obligations puisque la loi précise : " Le maire doit veiller à ce que les parties publiques du cimetière ne comportent aucun  signe distinctif de nature confessionnelle"

         

                     dec-2011-012.jpg                        dec-2011-013.jpg                              dec-2011-014.jpg

 

Pour ce qui est de la laïcité des cimetières, la loi de 1905 précise et renforce celle qui existait déjà depuis 1887 :  " Tout majeur ou mineur émancipé, en état de tester, peut régler les conditions de ses funérailles, notamment en ce qui concerne le caractère civil ou religieux à leur donner et le mode de sa sépulture" (souligné par moi).

          Précision utile : si les parties communes doivent rester neutres puisque le cimetière est le lieu commun où peuvent reposer tous les morts, qu' ils soient catholiques ou non, chacun est libre de faire disposer sur sa tombe les signes qu' il veut. Rappelons à ce propos que c' est la volonté du défunt qui fait obligation, même si elle va à l' encontre de celle de sa famille, et que sa violation est sanctionnée par des peines sévères (CP art 433-21 et 22).

           Et c' est bien sûr en vertu du respect dû aux morts qui ne sont évidemment pas tous catholiques qu' il est totalement impossible de faire bénir le columbarium, c'est-à-dire de le consacrer  symboliquement à la religion catholique.

          Enfin, si " le maire doit veiller à ce que les parties publiques du cimetière ne comportent aucun  signe distinctif de nature confessionnelle", il est évident qu' il est aussi de son devoir de faire respecter la laïcité du lieu sous toutes ses formes, et si la bénédiction d' un columbarium n' est pas indiquée noir sur blanc dans le texte, c' est tout simplement que le législateur n' a pas imaginé que quelqu' un pourrait avoir cette idée saugrenue. 

          Espérons que la municipalité de Larajasse se ressaisira et annulera cette cérémonie. Je vais personnellement adresser un courrier dans ce sens au conseil et à Mme le Maire ainsi qu' aux autorités catholiques locales, je vous tiendrai au courant ...

Sylvain COSTET

 

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2 juin 2011 4 02 /06 /juin /2011 21:37

 

DSCN0354-a.JPG DSCN0355.JPG

        Cliquez d' abord sur le titre pour avoir les 2 photos, çà sera mieux ...

               Photos prises à  Chémery, près de Blois, mais ceux qui ont l' habitude de voyager à travers la France savent qu' on peut faire ce genre de cliché un  peu partout dans le pays. Un peu partout mais pas ici, c'est pourquoi je vous les passe, pour le contraste avec notre commune où la devise républicaine et les mots "République Française" ne figurent nulle part.  Nulle part !  Pas plus sur la mairie que sur l' école ou tout autre bâtiment public, pas sur les monuments aux morts,  pas même sur les documents à en-tête de la mairie.

             Ce n' est évidemment pas un hasard. S' il y en a que le sujet intéresse, je vous raconterai pourquoi, une autre fois ...

S. COSTET

 

 

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9 mars 2011 3 09 /03 /mars /2011 21:14
Respectons nos citoyens et leurs biens....
          Depuis maintenant quelques semaines nous voyons fleurir sur les panneaux routiers de la commune de Larajasse des étiquettes représentant Mme Marine Le Pen, d'autres fustigeant l'Islam et d'autres encore refusant "la racaille" dans nos quartiers....
          Je suis très étonnée que personne ne réagisse à ces placardages pour le moins inacceptables. En effet, outre le fait que les panneaux routiers sont là pour notre sécurité et que ces étiquettes collées perturbent la lisibilité de ceux-ci, il faut savoir que le nettoyage, par le décollage s'avère très difficile et donc onéreux... et qui paie ?? nous les simples citoyens français. Ces affichages sauvages ne sont pas dignes de nos concitoyens. J'invite donc tous ceux qui repèrent ces affichages à les faire disparaître aussitôt.
          Ceux qui s'amusent à de telles pratiques savent qu'il leur en coûterait de se faire prendre, c'est pourquoi ils agissent sans doute la nuit alors que chacun pense reposer tranquille dans un village "sans histoire".
           Lors du prochain conseil municipal j'exprimerai le souhait, que je pense être le souhait de chacun, que notre personnel de voirie se mobilise et traque ces affichettes pour les faire disparaître au plus vite. Quant à ceux qui s'expriment par ce biais, qu'ils sachent que le meilleur moyen de se faire écouter c'est de s'exprimer en pleine lumière et non en catimini.
          Qu'en pensez-vous ? J'attends vos réactions.   
A. Poirot
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20 août 2009 4 20 /08 /août /2009 10:22
Allons bon, de quoi y cause ?   "Bicouche" , c' est du patois des Ponts et Chaussées. Faire un bicouche, çà consiste à massacrer un chemin qu' on avait juste avant soigneusement refait avec un bel enrobé bien lisse et bien adhérant en le recouvrant d' une épaisse couche de gravillon. Çà sert à rien, çà pollue, çà coûte et c' est dangereux, mais c' est la tradition. Et chacun sait que les traditions ne se discutent pas, elles se respectent, sinon où va-t-on, je vous le demande ?

       Pourtant :

      Çà ne sert à rien :  le gravillonnage n' augmente pas l' adhérence des pneus, il la réduit . D' abord parce que le surplus n' est jamais enlevé et que seuls les gravillons incrustés dans le bitume pourraient se prévaloir de cet argument. Surtout, les creux entre les graviers retiennent les résidus (caoutchouc, huile, gazole ...). À la première pluie, ceux-ci surnagent sur les gouttes d' eau qui prennent leur place dans les interstices, ce qui donne une adhérence comparable à celle du verglas !
      L' argument selon lequel çà irait mieux l' hiver quand il neige, qui était peut-être valable il y a 50 ans, ne tient plus du tout avec les gommes actuelles, d' autant plus les pneus "hiver", et les revêtements modernes qui sont extrêmement accrocheurs.

     Çà n' augmente pas la longévité du revêtement , çà la réduit. La preuve ? Il n' y a qu 'à comparer avec les autres communes qui n' utilisent plus cette technique depuis longtemps. Coise, par exemple. Le chemin de La Terrasse à Coise et celui du Bois Bellardin à Larajasse ont été refaits en même temps , en 2007. Celui de Larajasse avec gravillon, celui de Coise sans. Vous verrez par vous-mêmes que 2 ans après, celui de La Terrasse est toujours impeccable et qu' on y circule aisément et en sécurité en toute saison  alors que celui de Bois Bellardin donne l' impression de ne pas avoir été revu depuis 10 ans et qu' on n' y circule qu' avec précaution.

     Ç'est dangereux pour tout le monde pendant les quelques mois nécessaires pour que les quatre-roues tassent des pistes dans le gravier. Ça le reste des années pour les deux-roues (du vélo à la grosse moto) puisque la zone d' adhérence se réduit à deux bandes de 40 cm de large. Tout freinage est très délicat, toute manoeuvre d' évitement impossible. La combinaison des deux provoquera inévitablement l' accident. (Je préviens charitablement le sous-doué qui me dira qu' il n' y a qu' à rouler lentement qu' il ne fait que démontrer qu' il donne des conseils sans savoir de quoi il parle).

       
Pour savourer tout le sel de la situation, il faut savoir que c' est la même commission qui a en charge le gravillonnage et la sécurité routière ! Çà ne s' invente pas !


      On se trouve dans la situation paradoxale suivante : alors que le goudronnage des chemins a pour but de faciliter aux habitants l' accès à leur maison, dans bien des cas il le leur rend plus difficile et dangereux !
      Ne nous éternisons pas sur la pollution par les tas de gravillons amassés dans les terrains en contrebas ou les caniveaux .... ni sur le prix et le fait que ces sommes seraient plus utiles ailleurs. 
 
                                                                    Bonne  route  !
 
  PS   Si quelqu'un a de vrais arguments en faveur de la couche de gravillons, qu'il ait le courage de les exposer,  çà intéressera des centaines d' utilisateurs des chemins ....

Sylvain Costet
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25 mai 2009 1 25 /05 /mai /2009 11:36

Notre commune compte de nombreuses associations : sportives (auto, foot, basket,…), culturelles (arts, musiques, bibliothèque,…), de rassemblements et d’échanges (3ème âge, MJ, …). Il s’agit d’une forte volonté d’investissement de nos concitoyens dans des activités très diverses, parfois complémentaires, mais qui répondent toutes à une demande et à une attente de la population.


Une association est un moyen légal et officiel de porter un projet dans le temps en ayant une ouverture sur le monde. Elle permet aussi d’avoir une représentation administrative reconnue de tous.


Voilà plusieurs mois que j’ai dans l’idée de monter une association ayant pour but de :


               SAUVEGARDER la mémoire et le patrimoine local


               COLLECTER et RECENSER les témoignages et les traces de la vie d’antan


               PROMOUVOIR le patrimoine culturel et naturel de la commune (et plus largement des Monts du Lyonnais)


               TRANSMETTRE une mémoire et un territoire communs à tous


               ALERTER la population et les décideurs à propos d’une évolution pouvant apporter des changements néfastes et irrévocables.

Il me parait important de savoir d’où l’on vient pour comprendre le monde qui nous entoure et savoir où l’on va. De plus, le temps passe et efface petit à petit une mémoire et une identité en pleine mutation. Devons-nous, au nom du progrès, oublier ceux qui nous ont précédés et transmis leur savoir ? Peut-on comprendre la grande Histoire au travers de la vie de nos ancêtres ?

Les questions ne manquent pas, les réponses non plus.

Il n’est pas question pour moi de tomber dans les travers de la nostalgie du temps qui passe, ni de m’enfermer dans les vieux papiers et la poussière des livres d’Histoire, même s’ils cachent  bien souvent des vérités importantes à connaître.


C’est pourquoi je voudrais que cette association soit, pour notre région, le relais du « Tourisme vert » et d’ « Histoire », en montrant au grand public que des actions très diverses peuvent être menées, au travers de manifestations ludiques, pour porter à la connaissance de tous les fruits de ses recherches : expositions, promenades culturelles, création de supports (écrits, sonores, visuels...), mise en valeur et restauration de sites « historiques » et patrimoniaux.

Ce ne sont ni les projets, ni les recherches à effectuer, ni les moyens de montrer et comprendre notre belle région qui manquent !


Pour conclure, je lance un appel à toutes les personnes de bonne volonté, qui seraient intéressées par ce projet de création d’association. Que vous ayez peu ou beaucoup à apporter, à transmettre, à partager, vous serez d’une grande utilité à cette association. Je vous invite à me contacter (en répondant sur ce blog ou en m’appelant au 06 .75.22.21.62.)

 


Norbert TOMAS

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5 mai 2009 2 05 /05 /mai /2009 21:22


Photo prise à Sarlat, qui est parsemée de ces "boîtes à lire". La règle du jeu est hyper-simple : chacun peut prendre et/ou déposer un livre dans la boîte .

 Échange anonyme et gratuit. 

C’est pas la bonne idée du siècle, çà ?  Une de ces boîtes dans chacun de nos villages, cela ne doit pas être compliqué à mettre en œuvre ?

Sylvain Costet
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14 avril 2009 2 14 /04 /avril /2009 09:24

Actuellement des initiatives intéressantes autour des déplacements se mettent en place sur le territoire.

Ces initiatives s’adressent donc aux usagers de la route.

Il s’agit de changer un peu nos habitudes car nous ne pouvons plus rester insensibles aux impacts de notre vie quotidienne sur l’environnement.

A St Martin en Haut, situé sur un axe très fréquenté, passent chaque jour 5 000 voitures, qui pour la plupart ne contiennent qu’une seule personne. En se regroupant, nous économiserons du carburant et réduirons les rejets de gaz à effet de serre dans l’atmosphère.

 

Qu’est-ce que le « co-voiturage » ?

Il s’agit de regrouper les individus partant et allant vers un même point ou sur un même trajet afin de limiter les  véhicules et donc la pollution, les bouchons, les frais de déplacement et en contre partie de favoriser la convivialité, la solidarité.

Pour être efficace et à plus grande échelle, il doit être organisé.

 

Qu’est-ce que l’auto-stop participatif ?

A partir d’un « Arrêt Stop » identifié, les « auto-stoppeurs participatifs » sont transportés par des automobilistes adhérents à ce mode de transport (identifiables grâce à un autocollant). L’auto-stoppeur participe financièrement aux frais de déplacement grâce à une indemnité estimée suivant le kilométrage parcouru.

 

Il est indispensable de poser un cadre pour garantir la sécurité des conducteurs et des passagers. C’est pourquoi la mairie de St Martin en Haut a défini une charte du co-voiturage, charte de bonne conduite indiquant à chacun les bons usages, dans le respect des personnes.

 

Le co-voiturage ou l’auto-stop participatif font partie des gestes qui témoignent d’une implication pour la préservation de notre environnement. L’adhésion à une charte définie par la mairie permet de s’inscrire pleinement dans cette démarche citoyenne.

 

Si vous êtes intéressés par cette initiative, vous pouvez prendre contact avec le secrétariat de la mairie de St Martin en Haut.

Vous pouvez également répondre à un questionnaire, disponible à l’Office de Tourisme (place de l’église à St Martin en Haut). Ce questionnaire vous interroge sur vos trajets, la fréquence de vos trajets, vos destinations, vos horaires…..

 

Contacts : Mairie St Martin : 04  78  48  61  01

                  Office de tourisme : 04  78  48  64  32

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Présentation

  • : Collectif Citoyen de Larajasse
  • : Lieu de communication des citoyens de Larajasse. Il s'agit de partager l'information relative à la vie de la commune, de favoriser les échanges entre citoyens,voire d ëtre capables de faire des propositions pour améliorer nos conditions de vie actuelles et futures.
  • Contact

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Dates du Conseil Municipal

Les réunions ont lieu en général le jeudi à 20h30 au premier étage de la Mairie.
Ces réunions sont publiques, tout le monde peut y assister .N' hésitez pas, il y a toujours du public.
Dates 2010: , mercredi 10 novembre, jeudi 9 décembre.

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