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13 juin 2009 6 13 /06 /juin /2009 22:26
La semaine dernière nous nous sommes intéressés aux fermes
traditionnelles des Monts du Lyonnais dites "fermes en U".
Cette semaine, la suite logique veut que nous nous interrogions sur la
production laitière dans les Monts du Lyonnais et la fabrication du
beurre.
Il faut savoir que sur notre territoire il y a plusieurs fermes
pédagogiques où on apprend à  "faire le beurre".
Pour en avoir la liste exacte, adressez-vous à  l'Office de Tourisme des
"Hauts du Lyonnais", à St Martin en Haut. Nous nous ferons un plaisir
de vous communiquer leur adresse.
Annie POIROT




LA  VACHE  et  LE  LAIT
La  vache  peut  produire  du  lait  pendant  8  à  10  ans  de  sa  vie.

 

Elle  mange  pendant  8 h,  non stop.

Puis  elle  rumine, en  position  couchée, pendant  9  à  12 h.

 

La  vache  consomme  60  à  80 Kg  de fourrage.

 

Elle  boit  80  à  100 L  d’eau  par  jour.

 

Un  Français  consomme  400 L  de  lait  par  an :  76 L  en  boisson , 23 KG  en fromages 

 

PRODUCTION  LAITIERE :        *28%  en fromages

                                            *26%  en beurre

                                            *17%  en poudre de lait

                                            *12%  en pack, prêt à boire

                                            *11%  en yaourts et en produits frais

                                            * 6%   en divers

 

Les  produits laitiers sont : " Nos  amis  pour  la  vie "

 

 

Le savez-vous ?

 

*Le  beurre  existe  depuis  3 000  ans

*Au début de leur fabrication, les yaourts étaient vendus en pharmacie

*1 litre de lait pèse 1033 g (soit 1kg et 33 g)

 

 

COMPOSITION  D'1L  DE  LAIT  ENTIER :

 

              - eau : 904 g

              - sucres ( glucides ) : 50 g

              - matières grasses ( lipides ) : 38 g

              - protéines ( protides ) : 32 g

              - sels minéraux  ( calcium et phosphore ) : 9 g

 

 

IL FAUT : --22 litres  de  lait  pour faire 1 Kg  de  beurre ;

                 --1litre  de lait  pour faire  2 à 3  fromages  en  faisselle

 

 

POUR  ETRE  EN  BONNE  SANTE , IL  FAUT  CONSOMMER  PAR  JOUR

 

              - Les  enfants : ½ litre  de  lait           )         

              - Les  adolescents : ¾ litre  de  lait   )    ou leur équivalent   

              - Les  adultes : ½ litre  de  lait           )        

                           

                     - Les  futures  mamans : ¾ litre  de  lait  

             

                     - Les  personnes  âgées : ¾ litre  de  lait

 

 

 

LE  BEURRE

 

C’est au printemps qu’il est le meilleur car les vaches consomment de l’herbe fraiche.

 

Le beurre est un produit naturel ; il faut 22 litres de lait pour fabriquer 1 kg de beurre

 

Le beurre est fabriqué selon une réglementation datant de 1924 : il doit contenir 82% de matières grasses issues de la crème.

 

La plupart des beurres sont pasteurisés. La crème récoltée est chauffée à 90° pendant 20 secondes avant d’être refroidie.

Dans la fabrication du beurre 2 étapes sont indispensables : le malaxage et le barattage

 

Les beurres crus qui ne sont pas pasteurisés développent de nombreux arômes : pensez à les goûter.

 

Il existe 2 types de beurre : le beurre doux et le beurre demi-sel

 

2 beurres bénéficient de l’appellation d’origine contrôlée : le beurre d’Isigny et le beurre Charente-Poitou.

 

 

Recette : « financier pur beurre aux fraises »

 

125 g de fraises, 125 g de beurre, 120 g de sucre, 60 g de poudre d’amandes, 50 g de farine, 5 blancs d’œufs.

Préchauffer le four à 180°

Laver, équeuter et couper les fraises en petits morceaux

Faire fondre le beurre jusqu’à ce qu’il ait la couleur noisette

Mélanger le sucre, la farine et la poudre d’amande

Ajouter les blancs d’œufs préalablement fouettés pour les rendre mousseux, et mélanger

Ajouter le beurre noisette tiède et les morceaux de fraises

Laisser reposer la pâte 5 mn

La répartir dans des moules individuels, et enfourner 15 mn

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2 juin 2009 2 02 /06 /juin /2009 16:17
Les Monts du Lyonnais restent très agricoles.
Ce sont nos agriculteurs qui ont façonné, et qui façonnent toujours nos
paysages.
J'aime utiliser le mot "paysan" au lieu de "agriculteur". Eh oui ! dans
le mot "paysan" vous trouvez le mot "pays" et par similitude le mot
"paysage".
Les paysans de chez nous, propriétaires de terres cultivées et de
troupeaux de vaches laitières ont fait la renommée des fermes
traditionnelles en U des Monts du Lyonnais.
Voici quelques éléments d'histoire de ces fermes.

sources:revues "Araire" et propos recueillis auprès des "paysans" du
coin

Annie POIROT


Dans les Monts du Lyonnais les fermes sont dispersées dans la campagne:

--soit isolées,

--soit groupées par 2 ou 3 formant un "hameau".

Il s'agit de s'approprier tout l'espace car tout l'espace est propice à la culture.

 

Pour choisir l'emplacement il faut tenir compte de 3 critères importants:

                        -- la pente du terrain

                        -- l'ensoleillement

                        -- la présence de l'eau

 

La ferme est un outil de travail.

On doit y être à l'abri de toutes agressions.

 

La ferme traditionnelle est en forme de U

Elle est composée de 3 bâtiments délimitant une cour fermée par un portail:

                        -- l'habitation surmontée des greniers, orientée au nord.

                        -- en face, de l’autre côté de la cour, l'étable et l'écurie surmontées de la grange, orientées au sud.

                        -- le "chapît" qui relie les 2 bâtiments cités. Il abrite le matériel.

 

Toutes les ouvertures donnent sur la cour.

 

On utilise les matériaux qu'on trouve sur place:

                        --les pierres du pays.

                        --la terre. Mouillée et tassée, c'est le "pisé"

 

Les fermes les plus anciennes sont bâties entièrement en pierres. A partir du milieu du XVIIIè siècle, on utilise le "pisé", beaucoup moins coûteux. Les parties basses sont toutefois en pierres pour une question de solidité et d'humidité.

 

                                           Maquette d’une ferme  traditionnelle en U

 LE  PISE

 

La terre à pisé est extraite du sol juste avant de l'utiliser

Il faut de la terre bien fluide, pas d'argile.

 

On prépare le coffrage avec des banches tenues sur place par des poteaux (ferrés), des chiens (coins) et des clés.

 

La terre humide est montée à dos d'homme à l'aide de corbeilles spéciales.

Versée entre les banches elle est remouillée si nécessaire et tassée à l'aide d'un "pisou" (long manche terminé par une masse cylindrique en bois dur).

 

Chaque banchée est terminée par une pente et une coulée de mortier de chaux sur le haut afin que le rang suivant s'accroche bien, assurant ainsi la solidité.

 

               

 

       Le pisé possède de nombreuses qualités :

 

* la terre dont il est fait est abondante et l’exécution est     rapide (en quelques semaines les murs d’une ferme en pisé peuvent être terminés),

 

* les qualités thermiques sont très bonnes et le prix de revient est faible,

 

* les qualités d’isolation phonique sont intéressantes,

    Par contre, le mur est fragile et sensible aux    intempéries.

 

                           Technique du « pisé »

 

Les fermes en U ont une surface de couverture importante

 

Les toitures des granges, remises ou chapîts reposent sur de puissantes charpentes soutenues par 3 types de "fermes":

            -- la ferme dite "latine" basée sur la triangulation

            -- la ferme "latine" sans poinçon

            -- la ferme sans entrait, en forme de coque de bateau renversé. On rencontre ce type de ferme en particulier dans les granges pour permettre un plus grand volume de stockage de paille et de foin.

 

 

Les tuiles utilisées pour la couverture sont creuses, dites "tuiles canal". Elles se superposent en 2 couches:

* la tuile inférieure dite de "courant" qui conduit l'eau

* la tuile supérieure dite de "couvrant" qui assure l'étanchéité

 

Sur certaines toitures, par précaution, ont été placées des pierres plates pour augmenter la résistance aux vents.

 

 

C'est l'espace qui se trouve devant l'habitation, couvert d'un balcon soutenu par des piliers de pierre ou de bois.

On y accède par quelques marches. D'ici on a une vue générale sur la cour et l'ensemble des bâtiments.

On y pend la "chazière", cage en bois qui permet le séchage des fromages.

Au-dessus de l'habitation se trouve le grenier à grains. Il est accessible par un escalier de bois.

 

La présence de l'eau détermine l'emplacement de la ferme.

 

Souvent on fait appel au sourcier pour trouver l'endroit précis où il faut creuser le puits.

Un petit bâtiment de forme ronde ou carrée, couvert d'une voûte de pierre ou d'un petit toit en tuiles, protège le puits. Une porte latérale permet l'accès à l'eau.

Le puits se trouve soit dans la cour de la ferme, soit à l'extérieur, auquel cas il peut servir à plusieurs propriétaires.

 

Le bachat en pierre, situé dans la cour, sert d'abreuvoir pour les bêtes. Il reçoit l'eau du puits canalisé ou directement l'eau de la source. Autrefois on y mettait les bidons de lait au frais, on y rinçait même souvent les ustensiles de la laiterie.

 

Les cours sont fermées par un portail, souvent surmonté d'un petit toit de tuiles.

 

Parfois il existe 2 portails:

            --le portail principal qui donne accès à la cour

            --l'autre, pratiqué dans le mur du chapît, par lequel passent les bêtes, et qui donne sur les pâtures derrière la ferme

 

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28 mai 2009 4 28 /05 /mai /2009 08:55
Pour terminer l'Histoire de St Pierre de Pizey, voici le dernier
épisode: les différentes fouilles entreprises au fil du temps.
Peut-être pas les dernières....Pour sauvegarder le Patrimoine, ça
vaudrait le coup d'entreprendre, au côté de la DRAC, de nouvelles
fouilles pour confirmer, et découvrir ??? d'autres éléments de
l'histoire de ce site.

A la semaine prochaine pour une nouvelle histoire .....

Annie Poirot

LES  FOUILLES  SUR  LE  SITE  DE  ST PIERRE  DE  PIZEY

 

- Une première série de fouilles ont eu lieu dans la 2ème moitié du XIXè siècle, par le propriétaire du lieu (1880 à 1890).

Une tranchée ouverte sur une profondeur de quelques mètres seulement, a permis de mettre à jour une hache, une marmite en fonte et des débris d’ossements. La découverte de deux couches de charbon, séparées par une couche de matériaux de toute nature de plus d’un mètre d’épaisseur (restes carbonisés de la charpente et de la toiture) permet de penser que la destruction du château est due à un incendie. Les ossements mêlés aux décombres permettent de croire que plusieurs personnes périrent dans l’incendie.

 

- Une deuxième série de fouilles fut entreprise en 1950, par l’Abbé Martin alors curé de l’Aubépin. Cette fois-ci des écrits ont permis de mieux comprendre l’aspect que devait avoir le château. Notamment ont été trouvés au cours de ces fouilles : des disques en bronze (ornement de porte ou de coffre), des pièces romaines, une clef mérovingienne, beaucoup de débris de tuiles romaines, des pierres vitrifiées très anciennes, des restes de poteries vernissées, une pièce de CAESAR*

Ces fouilles ont également mis à jour des murs, des salles, des dallages, des fossés. Les murs sont ainsi montés : 1 rang de pierres de part et d’autre d’un empilage de terre et de gravas.

L’Abbé Martin communique l’existence du site à Paris et ce site est déclaré « très intéressant ». La maladie, puis la mort, de l’Abbé Martin ont interrompu ses travaux de fouilles. La nature reprit alors ses droits, et rapidement toutes les traces des fouilles étaient effacées.

 

-Depuis plusieurs années les randonnées à pied sont devenues le loisir principal de nombreuses personnes. Tous les sites pittoresques deviennent des buts de promenades. C’est ainsi que tout naturellement St Pierre de Pizey est souvent visité. Après avoir été un lieu de pèlerinage cette colline boisée, où se trouve la chapelle St Pierre, est donc devenue un lieu de balade.

C’est alors que le Conseil Municipal décide de débroussailler les abords de la chapelle et de réhabiliter le site en site historique. En effet on savait qu’en ce lieu avait existé un château féodal et qu’en 1950 des fouilles avaient permis de remettre à jour quelques unes de ses fondations.

Ayant d’autre part pris la décision d’accueillir un groupe de l’association « Jeunesse et Reconstruction » pendant l’été 2003, le choix du chantier à proposer aux jeunes était tout trouvé.

Le chantier a duré 3 semaines, encadré par une douzaine de bénévoles, souvent à la retraite mais avec des compétences reconnues : maçons, chef d’entreprise, agriculteur, menuisier…. Les jeunes, au nombre de 12, garçons et filles, sont de nationalités diverses. Ils travaillent en équipes tournantes avec des missions différentes, le matin seulement (l’après midi étant réservée aux loisirs). Il y a l’équipe qui débroussaille, l’équipe qui cherche et transporte les pierres et l’équipe de maçonnerie. Les outils utilisés sont strictement manuels. Le chantier est composé de 5 mini chantiers : débroussailler, la chapelle, le puits, les murs et murets de l’ancien château et le barbecue.

 

1-débroussailler :

            *dégager devant la chapelle pour retrouver l’espace correspondant à la cour du château

            *dégager le chemin d’accès venant de l’Aubépin

            *dégager le tour de la chapelle pour voir le paysage environnant et retrouver la vue sur les Alpes et le Forez

            *dégager les emplacements des murs de l’ancien château, en se servant des plans de l’Abbé Martin, pour redécouvrir les murets enfouis et démolis

Outils utilisés : serpes, haches, scies, serpettes, pioches…

Toutes les broussailles ont été dégagées en tracteur par des bénévoles

 

 

2-la chapelle :

            *changer la porte : une nouvelle porte en sapin, fabriquée par un bénévole, est installée, l’ancienne étant en trop mauvais état. Il faut la traiter pour la protéger.

            *mise en place d’un parvis devant cette porte. Les pierres sont récupérées sur place : il n’en manque pas, elles proviennent du château écroulé

            *restauration du dallage intérieur. Toutes les pierres sont retirées, triées puis replacées et rejointées. On en profite pour tracer au sol une croix en teintant des joints en rouge

 

3-le puits :

            *doubler le mur arrondi autour du puits. En effet le mur monté en 1985 est fait avec des pierres qui dépassent un peu dans tous les sens

            *refaçonner le toit et le dessus de la porte

            *faire un rebord à 45 cm du sol, tout autour du puits, qui servira de banc pour les promeneurs

Matériel utilisé : sable, ciment, brouettes, pelles, bacs d’eau, pierres, bois pour les gabarits…

 

4-les murs et murets de l’ancien château :

            *après avoir débroussaillé, repérer l’emplacement des fondations des murs (se servir des plans de l’Abbé Martin)

            *creuser pour trouver beaucoup de pierres, dont certaines étaient en place sur les fondations des murs

            *remonter les murs en empilant les pierres

            *petit à petit des formes sont apparues : escaliers, pièce d’habitation, chemin, fossés…

 

5-le barbecue :

            *monter des pierres et les cimenter, un peu de la même façon que le puits

Ce barbecue est destiné aux visiteurs qui pique-niquent, dans le souci d’éviter les incendies.

 

Enfin, pour terminer ce chantier, l’équipe des employés communaux et des bénévoles ont nettoyé le chemin de ronde qui passe au pied de l’esplanade situé devant la chapelle.


Sources : Notes de l’Abbé Martin

                Recherches menées par Norbert TOMAS et Annie POIROT

 

*pièce de César Auguste, 1an après JC, frappée à Lyon. Avers : profil d’Auguste ; Revers :autel romain situé à l’ancien confluent Rhône-Saône au pied de la Croix Rousse, place des Terreaux actuellement.

 


                                                  Eté 2003 : le puits, en restauration

 

     Eté 2003 : une partie du groupe « Jeunesse et Reconstruction » devant la chapelle St Pierre

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26 mai 2009 2 26 /05 /mai /2009 11:24
SUR  LE  TERRAIN  :      Si on a déjà visité un château-fort à fossés (qui ne sont pas les plus nombreux), on voit bien qu' il n'y a rien de tel à St Pierre. Même si on a essayé d' en faire apparaître il y a quelques années. De plus, les milliers de m³ d'eau nécessaires au remplissage, on les prend où ?
              Un rempart mesurait au moins 2 ou 3 m d' épaisseur, nécessitait des fondations importantes, était solidement maçonné et comprenait obligatoirement des tours pour que les angles résistent. Pas la plus petite trace de tout çà.
               Un châtaeu-fort était avant tout caractérisé par son donjon. Dans de nombreux cas, il est le château-fort à lui tout seul. Où se serait-il situé? Où sont ses fondations ? Les fonds de bâtiments au Nord ne peuvent en aucun cas en tenir lieu.
               Enfin, il n' y avait pas de souterrain dans les châteaux-forts, c' est une légende. À quelques exceptions près : allez visiter ceux de CHINON ! De toute façon, creuser un souterrain dans le granite, même de nos jours çà serait un exploit !
              Il n' y a donc pas trace de château-fort en pierre sur le Pizey.
 
          D'  OÙ  VIENT  L'  ERREUR  ?       Tout repose sur un livre de VACHEZ, qui était avocat et pas historien, de 1880 . À cette époque, on est au début de la découverte de la préhistoire et on connait la protohistoire surtout par les écrits de Jules César. On croit que les hommes préhistoriques vivaient dans des cavernes et on attribue les monuments mégalithiques aux Gaulois !  Vachez ne savait pas. Comme ceux de son temps, il attribuait toute construction ancienne aux Romains ou au Moyen-Âge . De plus, en 1880, on est dans la vision à la Viollet-le-Duc du château-fort : fossés, souterrains, oubliettes ...
        La traduction par "château-fort" du terme "castrum" de la cession du mt Pizey à l' église de Lyon en 984 est erronnée. Le castrum n' est pas un château-fort mais un lieu important , souvent un ancien oppidum comme c' est le cas ici. 
          De toute façon, il n' y a pas de château-fort en 984 ! Les plus anciens datent du 11ème siècle. On commence seulement à cette date à élaborer des "mottes féodales" en bois.


 
Il a très bien pu y en avoir une ici, ce qui correspondrait mieux à la thèse de l' incendie.
           L' explication de l' absence de remparts par leur déménagement est totalement invraisemblable. Les pierres sont aussi abondantes vers Vaudragon qu' à St Pierre. Si on en veut des spécialement taillées, il est bien plus facile de les acheminer par la route le long de la Coise. Descendre des millers de tonnes de pierres par les chemins et avec les moyens du 12ème siècle est impensable.
            Si déménagement il y a eu, il fut symbolique : c' est le siège du pouvoir féodal qui est passé de St Pierre à Vaudragon, pas le château !
 
           CONSEILS :  Visitez des châteaux-forts!  COUZAN  n' est qu' à 55 km. Il faut avoir vu le chantier de GUÉDELON !  Lisez les ouvrages des historiens  actuels : JEAN  MESQUI ou BRUNO  PHALIP  par exemple.
 
             SOUHAITS :  Que l' on arrête enfin de massacrer ce site ! Non seulement c' est interdit par la loi, mais chacun devrait savoir que les "aménagements" incongrus, à plus forte raison les fouilles ou pseudo-restaurations  ne font que dégrader irrémédiablement et compromettent toute future étude sérieuse.  Celle-ci requiert de hautes compétences et des connaissances approfondies qui ne sont pas à la portée de l' amateur, même de bonne volonté !!!

Sylvain Costet
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18 mai 2009 1 18 /05 /mai /2009 10:48
Après le site de St Pierre de Pizay, intéressons-nous à son ancien château et à sa chapelle.

Annie Poirot

LE CHÂTEAU

 

Vers le IXe siècle la famille de Roussillon qui, en plus des terrains de St Pierre, possédait aussi Riverie, fit construire sous l’instigation de Girard de Roussillon et de son épouse Isabeau d’Harcourt une forteresse formidable dont il ne reste aujourd’hui que quelques ruines des fortifications.

L’édifice reposait sur un plateau ayant la forme d’un quadrilatère irrégulier, de 100 mètres environ, supporté à l’Est par une masse d’énormes rochers, remparts naturels qui doublaient la force de ce point de défense. Tout autour, étaient creusés de larges fossés que l’on devinait encore il y a une centaine d’années, car l’eau y stagnait en maints endroits.

A cette époque également, il ne restait que des ruines qui permettaient seulement de repérer les remparts, les tours au nombre de 2, les deux portes situées au Nord et au Midi. Maintenant il ne reste plus rien, si ce n’est deux massifs de ruines du côté Nord. A droite des bâtiments d’importance secondaire pourraient être les vestiges des dépendances tandis qu’à gauche tout semble indiquer les restes de la maison seigneuriale qui s’élève à 3 ou 4 mètres de hauteur. Ces décombres cachent sans doute encore des souterrains. On peut encore voir des cavités qui étaient sûrement, au temps du château, des cachots pour les prisonniers. Il y a 200 ans quand on jetait une pierre on entendait son ricochet à des profondeurs assez importantes.

C’est de 1296 à 1309 que Vachez (historien Lyonnais) place la destruction de St Pierre. La ruine semblerait remonter à 1300. A cette époque les seigneurs guerroyaient constamment les uns contre les autres et ce fut à la suite d’un assaut que le château fut incendié et ses défenseurs et leur seigneur tués

Pizay passa sous la dépendance de Vaudragon alors propriété du neveu du dernier seigneur Etienne de Lavieu.

La destruction violente de Pizay a été confirmée par des fouilles faites en 1858 par le propriétaire du lieu. Une tranchée fut ouverte sur une profondeur de quelques mètres seulement. Elle mit à jour une hache, une marmite en fonte et des débris d’ossements. Mais ce qui jette le plus de lumière sur la cause de la destruction de la forteresse, ce fut la découverte de 2 couches de charbon séparées par une couche  de matériaux de toute nature de plus d’un mètre d’épaisseur. Les restes carbonisés  de la charpente des divers étages de la toiture montre que le château périt dans un incendie. Les ossements mêlés aux décombres permettent de croire que plusieurs personnes périrent dans l’incendie.

Les pierres du château auraient servi à la construction du château de Vaudragon.

De nombreuses légendes racontent qu’un trésor serait enterré dans le massif au Nord Ouest, et qu’un veau d’or serait dans les souterrains. Les mêmes souterrains communiqueraient avec le château de l’Aubépin et le château de la Faverge….. ???





LA CHAPELLE

 

L’origine de St Pierre de Pizay est très ancienne et s’il faut croire une tradition elle remonterait au Vè siècle.

Suivant la légende : St Pierre, St Appolinaire et St Sabin (sur la commune de Véranne, dans le Pilat), sont 3 frères, ermites en des lieux différents et fort éloignés, mais dont la voix était si forte qu’ils pouvaient communiquer et prier ensemble.

L’effort principal de la christianisation rurale fut sans doute réalisé entre le VIIe et le IXe siècle. En ce temps là les moines de St Symphorien le Castel ( St Symphorien-sur-Coise) possédaient les terres du Pizay et y édifièrent une chapelle dédiée à St Pierre.

La chapelle actuelle fut construite en 1706, à l’emplacement de l’ancienne qui se trouvait dans l’enceinte du château. En 1862, l’abside où se trouvait le maître autel s’étant écroulé, un mur est monté et ferme l’entrée du chœur, faisant du monument une simple construction rectangulaire.

En 1880 (comme nous l’indique une inscription gravée à gauche de la porte), quelques réparations sont faites par le propriétaire : Jean Fayolle.

A cette époque de nombreux pèlerins viennent mettre leurs troupeaux sous la protection de St Pierre, ils viennent aussi pour guérir de la fièvre. Un abri est construit sur le flan gauche de la chapelle. On le voit distinctement sur les cartes postales anciennes. Il finit par tomber en ruines. Ses pierres servent alors à bâtir les contreforts dans les années 1965.

Son clocheton actuel date de 1965, il en a remplacé un autre qui était en bois. Sur les cartes postales anciennes on voit qu’il n’y avait pas de clocheton en 1920. Toujours en 1965, un nouvel autel est installé. Il est en granit et les pierres dont il est fait viennent de la carrière toute proche.

 

L’isolement de cet oratoire paraît avoir tenté à plusieurs reprises la cupidité des malfaiteurs. Dans les derniers jours de février 1754 des inconnus pénétrèrent dans la chapelle par une ouverture dans le mur. Là ils se livrèrent à une dévastation complète. Les croix et les statues des saints furent brisées, les ornements et missels mis en lambeaux, la porte du clocher arrachée de ses gonds. Ils emportèrent juste une petite clochette servant à la célébration de la messe. Ils revinrent 4 ans plus tard et volèrent tous les objets de piété. Enfin, en 1961, d’autres malfaiteurs enlevèrent les statues de bois dont une « Vierge à l’enfant » et « St Pierre » tenant la clef du paradis.

 

Le site de St Pierre de Pizay a fait l’objet de plusieurs fouilles qui ont permis de retracer une partie de son histoire. Je vous en parlerai dans le prochain épisode… la semaine prochaine.

 

sources :-document intitulé « Sainte-Catherine-sur-Riverie et ses environs »

-       recherches effectuées par Norbert Tomas et par moi-même (archives départementales)


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18 mai 2009 1 18 /05 /mai /2009 10:40
Amateurs d' histoire locale, vous voilà gâtés !
         La première photo montre une reconstitution récente qui permet de se faire une idée de ce qu' étaient PEUT-ÊTRE les "fortifications" du Mont Pizey il y a 2000 ans .
         La deuxième photo, prise il y a 3500 ans (c' est pour çà qu' elle est en noir et blanc !),  représente Mme Anastasie Saintpierre qui était à cette époque responsable de l' approvisionnement de la cantine .

Sylvain Costet


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18 mai 2009 1 18 /05 /mai /2009 10:38
N' oublions pas deux restes de cette longue période encore visibles sur le site : les énormes pierres en face de la chapelle ou celles plus petites vers l' entrée côté l' Aubépin et les murets en pierre sèche qui entourent presque le site.
     L' importance (relative) du lieu est  attestée par le vocable de St Pierre attribué lors de la christianisation. Plutôt que d' essayer d' empêcher une fréquentation millénaire, il était plus subtil de la détourner au profit de la nouvelle religion. Le nom n'a pas été choisi au hasard; partout en France on trouve de ces chapelles St Pierre correspondant au même type de site. Dans le panthéon (si on peut dire) chrétien , chaque saint a sa place et son rôle bien précis.Partout la démarche a été la même : dévotion du site à un saint, destruction plus ou moins totale des traces du passé, érection d' une chapelle. Les pierres pourraient être ce qui reste de ces destructions.
      De cette époque datent aussi les murets qui entouraient peut-être tout le site avant qu' il ne soit dégradé. Le lieu était protégé. Protégé mais pas fortifié comme ont pu l' écrire des historiens du début du 20ème s qui ont attribué ces murets tantôt aux Romains, tantôt au Moyen-Âge. Ne leur jetons pas la pierre, ils écrivaient avec les connaissances de leur temps qui étaient très réduites sur ces époques lointaines.
 
  Si vous vous intéressez à cette période, voyez les revues d' histoire et d' archéologie et surtout visitez les sites (innombrables, célèbres ou non) .Les comparaisons sont édifiantes.  Ne ratez pas le Mont Beuvray. Dans les boutiques des sites, procurez -vous les ouvrages des historiens  les plus récents ....

Sylvain Costet
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13 mai 2009 3 13 /05 /mai /2009 15:08
Histoire d'un site, qui est le but de nombreuses balades.
Cette semaine, penchons-nous sur l'histoire de St Pierre de Pizay (ou
Pizey).

Annie Poirot



Le site du PIZAY : colline proche de l’Aubépin, où se trouve le hameau de St Pierre

 

La préhistoire des Monts du Lyonnais reste encore très largement ignorée. Et pourtant il est évident que ces montagnes aux croupes arrondies, aux altitudes moyennes (malgré quelques sommets élevés), aux accès relativement faciles par les pentes occidentales, aux forêts denses et sauvages encerclant des vallons, aux larges clairières où la terre est légère à travailler, furent sans doute très tôt habitées. Il n’est sans doute pas osé de dire que la civilisation sur ces collines date de plusieurs millénaires. Ces montagnes furent choisies de préférence aux vallées voisines, où la terre était lourde et la sécurité incertaine. En ce temps là les vallées des fleuves étaient peu propices à un habitat important :

-le confluent du Rhône et de la Saône n’était alors qu’un vaste marécage inhospitalier, composé de bras morts (Lônes) et d’îlots instables de sable et de galets (Brotteaux) entre lesquels les crues se frayaient un chemin.

-il est possible d’en dire autant de la plaine du Forez où la Loire torrentueuse venait s’enliser dans les alluvions. Sur quelques 500km² s’étalaient plusieurs centaines d’étangs favorisant un micro climat insalubre.

 

Le Pizay, à 906 m d’altitude, est le seul sommet avec le Mont Pottu d’où la vue soit dégagée sur 360°. Ainsi une triple surveillance pouvait s’exercer sur les vallées du Rhône, du Gier et de la Loire. De plus, la ligne des crêtes  constituait un tronçon de grand passage pour les habitants à l’époque de la pierre taillée ou de la pierre polie.

 

PIZAY est un mot d’origine celtique : PI (sommet) ZAY (élevé).

Il y a autour du Pizay, des alignements de roches, en forme de cornes dressées ou de phallus, disposées selon des directions qui pourraient correspondre à celles du soleil aux dates caractéristiques de sa course. C’est pourquoi ce lieu aurait été choisi pour vouer les enfants à quelque dieu (Phoebus) afin de les rendre beaux et forts. Ce culte fut récupéré par l’église qui, elle, confia ce lieu à St Pierre prince des Apôtres, dont le coq préside au lever du soleil.

………………

Sources : Collin, « Quelques éléments d’histoire dans les Monts du Lyonnais » ; A. Vachez et Cochard

 

Prochain épisode : le château et la chapelle St Pierre

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5 mai 2009 2 05 /05 /mai /2009 09:34
Bonjour à vous tous, habitants de Larajasse, qui avez envie de mieux
connaître votre commune, qu'elle soit de naissance ou d'adoption.
Un peu d'Histoire...locale pour découvrir sa commune , ses 3 villages
(Larajasse, Lamure et l'Aubépin).
Au travers d'une présentation générale pour commencer, je vous
proposerai, au fil des jours (1 fois par semaine), des textes que j'ai
rédigé après de longues recherches, aidée par plusieurs personnes
passionnées de patrimoine pour faire vivre la mémoire.
Ces textes seront assortis de cartes postales anciennes ou de photos
insolites.
Je vous souhaite bonne lecture et je vous dis à la semaine prochaine !
Annie POIROT

Présentation de la commune de Larajasse
SUPERFICIE :3361 ha

La plus vaste commune du canton, après St Martin-en-Haut (3864 ha)

Jusqu'en 1868, elle comptait 300 ha supplémentaires, surface cédée à

Marcenod pour que cette dernière puisse devenir commune.

POPULATION 

Depuis le 1er janvier 2009 : 1820 habitants 

Au recensement précédent : 1476 habitants

Son nombre d'habitants est en hausse, comme dans bon nombres de communes, après avoir nettement régressé, passant de 2341 en 1896 à 1383 en 1990.

 

GEOGRAPHIE

La commune de Larajasse est située sur les premiers contreforts du Massif Central, dans les Monts du Lyonnais, à une altitude qui varie de 530 m pour le point le plus bas à 938 m pour le point le plus haut (crêt des Loives ).

Elle n'est traversée par aucun grand axe routier, ni par aucune voie ferrée.

Elle se situe à 45 Km de Lyon, et à 35 Km de St Etienne.

La rivière Coise qui prend sa source tout près du Moreau (sur la commune de St Romain-en-Jarez) serpente sur son territoire sur une distance de 48 Km avant d'aller se jeter dans la Loire du côté de St Galmier.

 

GEOLOGIE    

Son sol est constitué de nombreuses roches qui affleurent.

Ceci s'explique suite au bouleversement du sous-sol au cours de la formation du massif alpin.

On retrouve ses amoncellements de roches plus ou moins importantes en divers lieux de la commune : *le bois des Loives, situé à 938 m d'altitude

                 *la colline de St Pierre de Pisay où fut construit un château au IXe siècle

                 *le site de St Appolinaire où l'une des plus grosses pierres se trouve sur une faille tellurique importante, ce qui d'ailleurs en a fait la renommée.

                 *les bois de la Gironnière qui abrite les fameux dolmens de Vaudragon

D'autre part le sol est suffisamment fertile pour que de nombreuses fermes puissent s'installer, d'autant que le sous-sol  abrite de nombreuses sources.

HISTOIRE

Elle doit son nom au mot patois "rages" qui signifie "racines".

En effet, durant des siècles, elle fut couverte de très nombreux bois et d'épaisses forêts.

Elle compte encore environ 2200 ha voués à la chasse et aux troupeaux (4000 vaches environ)

Elle est composée de 3 villages : Larajasse, l’Aubépin et Lamure, regroupés en une seule commune depuis 1814. Chacun des trois villages possède son église, son cimetière, ses commerces: boulangerie ou dépôt de pain, café, épicerie… et jusqu’en 2008 ses propres conseillers municipaux. Chaque village était organisé comme "une petite commune dans la commune"(cf: diagnostic agricole de mars 1999).

Sur la commune il y a 2 écoles : l’école publique à Lamure et l’école privée à Larajasse.

Larajasse :

Ses habitants se nomment les Jarsaires.

Ce bourg est le siège du pouvoir local et de l'administration civile.

On y trouve :

*la Mairie,

*les services( les pompiers, une maison de retraite, la Poste (jusque fin 2007), un cabinet d’infirmières, la bibliothèque qui est présente aussi à Lamure),

*les  équipements sportifs,

également, comme dans les autres villages

*l'accueil touristique (hôtel, restaurants,centre d'accueil, gîtes et chambres d’hôtes, ferme découverte, ponney-club, vente de produits à la ferme…), 

*commerces (boulangerie, épicerie, coiffeur, hôtel-restaurant, café).

 

L'Aubépin :

Ses habitants se nomment les Aubépinois.

Ce bourg est le lieu des grands espaces incitant au sport: point de départ des

*circuits de randonnées pédestres, VTT et équestres,

*circuits et location de skis de fond,

Ce bourg a également un passé historique très marqué puisqu'il a abrité durant plusieurs siècles un château. Le cœur du village se trouve à l'intérieur d'un cercle qui indique l'emplacement de ses remparts disparus.

De plus elle fut commune indépendante de 1790 à 1814.

Lamure :

Ses habitants se nomment les Murataires.

Ce bourg paisible est niché au creux d'un vallon verdoyant.

Sa paroisse a pour nom "le Mazel", elle le tient de son passé voué aux lépreux. Jusqu'en 1441 deux léproseries existaient sur son territoire qui était alors couvert de nombreux bois.

A la construction de son église, en 1864, ce qui n'était qu'un hameau  est devenu un bourg avec son école, son cimetière, ses commerçants et ses artisans.

Ce village est le but de nombreuses promenades au cours desquelles on peut apprécier son fleurissement (village fleuri du département, classé 2 fleurs), respirer l'air pur et se ressourcer sur son   rocher de St Appolinaire, situé sur une faille tellurique importante.

 

RICHESSES PATRIMONIALES

Patrimoine naturel

*De nombreux chemins et donc de nombreuses possibilités de randonnées.

*Une rivière poissonneuse, et des étangs qui font la joie des pêcheurs.

*Les dolmens.

*Le rocher de St Appolinaire ( pierre "guérisseuse" ).

 

Patrimoine bâti

* 2 châteaux en bon état et habités:

  -le château de Lafay qui date du XIVè siècle ,

-le château De Varax qui date du XVIIè siècle

*1 château en ruines:

-le château de Vaudragon qui date du XIVè siècle

*2 châteaux entièrement détruits:

   -le château de St Pierre construit au IXè siècle, détruit au XIIIè

   -le château de l'Aubépin construit au XIIè siècle, détruit au fil du temps

*1 château transformé en ferme fortifiée:

   -le château de la Faverge qui date du XIIIè siècle, devenu ferme après la Révolution.                                      

*2 maisons fortes:

   -Grange-Rambert et  La Thenaudière qui date du XIV è siècle.

 

 *Le pont de Rocailles

 

*6 anciens moulins, le long de la rivière Coise, qui ne fonctionnent plus:

   -le moulin du Mazel, disparu, dont les pierres ont servi à construire l'église de Lamure.

   -le moulin Fayolle

   -le moulin Bénière

   -le moulin Veillon, appelé aussi moulin de Montaland

   -le moulin Vert

   -le moulin du Pinay, appelé aussi moulin de la Thenaudière.

 

Patrimoine religieux

*3 églises , une dans chaque village, récemment restaurées : Larajasse en 1987, l'Aubépin en 1995, le Mazel en 1999.

* 3 chapelles, à l'origine de légendes ( St Pierre reconstruite en 1706, La Salette reconstruite en 1870, St Appolinaire construite au XIIIè siècle)

* La chapelle de la "Providence" aménagée en 1824 dans la Maison des Sœurs à Larajasse

* 64 croix recensées en 1995 ( 35 sur la paroisse de Larajasse, 15 sur la paroisse de l'Aubépin, 14 sur la paroisse du Mazel ).

*la statue de Jeanne d’Arc sur la place de l’Aubépin

 

VIE  ASSOCIATIVE

En raison de ce fonctionnement en 3 villages, il y a sur la commune une très importante vie associative faisant appel au bénévolat, ce qui  favorise une bonne entente entre tous les habitants.

Toutes ces associations organisent de nombreuses fêtes et rassemblements autour du Sport mais aussi autour de la Culture et du Social

Elles ont pour rôle également de faire perdurer les traditions locales:

-elles organisent de nombreux concours de belote

-elles servent la fameuse "soupe aux choux", ou le saucisson chaud, lors des manifestations

-la bibliothèque organise des ateliers "patois".

VIE  ECONOMIQUE

Les chiffres donnés datent de 1999 et sont tirés du "diagnostic agricole " de l'Animation Communale.

Sur la commune vivent environ 600 personnes actives :

-118 exploitations font travailler environ 190 personnes dans le secteur agricole,

-100 personnes travaillent sur place dans les services, l'artisanat et le commerce,

-300 personnes travaillent à l'extérieur de la commune dans des secteurs divers.

La qualité de la vie se trouve d'y être agréable, autant pour les agriculteurs que pour les autres habitants.

TOURISME  

Le patrimoine naturel, bâti et religieux donne l'occasion de faire de nombreuses promenades. Les châteaux étant des bâtiments privés, ils ne peuvent  pas être visités.

Chaque année l'Office de Tourisme " Les Hauts du Lyonnais " organise des visites guidées pour permettre de mieux découvrir tous ces lieux.

La ferme découverte " aux pieds des Séchères " accueille petits et grands pour aller à la rencontre des animaux de ferme et faire connaître le métier d'agriculteur.

Le ponney-club attire de nombreux enfants avec leur famille pour pratiquer l’équitation et les promenades en ponneys.

Les pistes de ski de fond balisées permettent à adultes et enfants de se retrouver pour glisser, lorsque la météo y est favorable par l’enneigement.

Des circuits de randonnée, balisés, viennent compléter les offres de distraction sur la commune. Bientôt des circuits culturels à thèmes seront eux aussi balisés.

Pour ce qui est de l'hébergement, le potentiel de lits est d'environ 70 ( centre d'accueil, hôtel, ancienne Maison de Retraite ), sans compter les gîtes ruraux, au nombre de 3, les chambres d’hôtes et les vacances à la ferme.

Sur l'ensemble de la commune les touristes de passage trouveront plusieurs" coins pique nique" aménagés : un dans chacun des villages, un sur le site de St Appolinaire, et un dans le bois de la Gaïse, en face du pôle d'animation.

 

GASTRONOMIE  

Elle est liée à la région d'élevage.

* La production du lait, et sa transformation, permettent la fabrication d'excellentes "rigottes", fromages blancs en faisselles et yaourts (produits que l’on peut acheter dans plusieurs fermes qui font de la vente directe).

* La culture de la pomme de terre (en nette régression  actuellement) permettait dans chaque ferme d'élever un ou plusieurs cochons pour les transformer ensuite en saucissons, lard, et diverses charcuteries. Lors des différentes fêtes on peut encore déguster la traditionnelle soupe aux choux composée de choux, pommes de terre et lard.

*La culture des céréales qui, en plus de nourrir le bétail, permet la réalisation de la  fameuse pâtisserie appelée "pâté" ou “ patchi ” en patois local.
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27 mars 2009 5 27 /03 /mars /2009 14:11
Mesdames, Messieurs,

Savez vous que nous habitons dans une belle région!
Savez vous qu'autours de nous,  chaques pierres, églises et châteaux sont le temoignage de prés de 2000 ans de vie... Savez vous qu'ici sous nos pieds, sur notre belle commune aux trois villages nous avons les seuls traces de la sédentarisation des 1er hommes sur ce territoir ou encore de sa christanisation au temps des premiers rois Francs!

Nous habitons une région superbe et nous devons, nous tous citoyens, en prendre consience. Ce patrimoine naturel et bâti est, malheuresement, totalement méconnu. Mais devons nous au nom de l'ignorance,  sacager et oublier notre passé, nos racines?

Voilà bientôt 10 ans que j'ai decouvert que notre région avait un potentiel touristique (donc financier) et un réel interet à être sauvgardée vu la richesse et la diversitée de l'histoire et des divers trâces qu'il en restait.

Voici 2 ans que j'organise avec l'aide de l'office de tourisme, de bénévoles et de la mairie (pour les locaux), "les journées du patrimoines" sur le village de l'Aubépin. Ces journées ont pour but de dinamiser une vie de village un peu fade et surtout de sensibiliser les habitants, la municipalitée aux richesses culturelles qui nous entours. Les touristes de passages profitent aussi de ses animations, mais si ils viennent chez nous, c'est qu'ils ont déjà compris ce que "le pays" pouvait leur offrir.
 
Donc j'aime à rappeler l'histoire si riche, tempétueuse et souvent croustillante des environs et de l'Aubépin.
Mais quand je me rend compte que ce patrimoine est en danger(destsructions par le temps ou par la mains de l'homme) . Je ne peux m'empecher de tirer une sonnette d'alarme. Lors des dernières journées du patrimoine une tombola au profit de la restauration de "la chapelle de la Salette", récoltère une maigre somme. Je profitère de cette occasion pour prévenir Madame le Maire et le conseil municipal sur l'état du patrimoine naturel et bâti qui me semble en grand péril et qui menace de disparaitre trés rapidement si rien est entreprit pour le sauvegarder.
C'est à cette occasion que j'ai proposé au conseil de financer quelques travaux ainsi que de reflechir sur une sorte de protocol visant à poser quelques grandes règles pour la sauvegarde et la mise en valeurs de certains monuments publics ou privés.

Je fut trés surpris de voir que mon courrier ne produisit aucunes réactions au sein du conseil. Mais je fus encore plus surpris que l'on refuse de se pencher sur ce sujet? N'est il pas de notre devoir de transmettre un patrimoine et un environnement préservés à nos enfants?

Je vois que de nombreux projets sont en discutions. Je comprend qu'il est prioritaire qu'une commune est un système educatif et sociale digne, ainsi que de bonnes infrastructures routières, d'assainissements ou de distributions d'energies.... Que tout marche bien en claire.

Alors quand tout va, pourquoi ne pas faire l'effort de se pencher sur notre identitée? notre mémoire commune?

Car à travers ces tas de pierres, ces bois, ces fermes, ces paysages sympathique de nos Monts du Lyonnais, il faut voir une diference qui nous est offerte par rapport aux autres communes. La diference est une mémoire et une identitée qui ne fait pas de notre commune  un simple village dortoir.

Je suis persuadé que cet environnement fragile et instable que l’on devrait sans cesse  sauvegarder, réparer, protéger sera le seul intérêt et la seule richesse que nous pourrons transmettre et offrir aux générations futures.
Car même si les mots  de « développement durable » sont dans l’air du temps, en pratique il est beaucoup plus difficile de les appliquer.

Et même pour moi, simple citoyen, il n’est pas facile de changer des habitudes acquises depuis bien longtemps. Mais pour pouvoir porter le même regard de satisfaction sur ma région, pour avoir toujours autant de plaisir à présenter ma commune aux touristes, curieux ou amis de passage, je souhaite qu’aujourd’hui un geste fort soit fait par nos élus.

Alors ne sacrifions pas l’héritage des anciens au titre de la modernité et d’un excès de confort propre à notre civilisation occidentale du XXIe siècle.

Ne saccageons pas les paysages vallonnés de constructions excessives, véritable verrues de nos campagnes et entretenons notre très beaux et intéressant patrimoine avant d’investir dans de coûteuses dépenses.

J’espère sincèrement que tout ceci servira à quelque chose et qu’un mouvement de restauration et de préservation se mettra en marche.  Etant toujours disponible pour apporter mon aide et mon avis à ce sujet...

à bon entendeurs,
                                                                                           

   Norbert Tomas

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  • : Collectif Citoyen de Larajasse
  • : Lieu de communication des citoyens de Larajasse. Il s'agit de partager l'information relative à la vie de la commune, de favoriser les échanges entre citoyens,voire d ëtre capables de faire des propositions pour améliorer nos conditions de vie actuelles et futures.
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Ces réunions sont publiques, tout le monde peut y assister .N' hésitez pas, il y a toujours du public.
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